La recherche de reconnaissance, notre pire ennemi ?

Si tant est que l’on puisse parler de bien-être au travail, parlons peut-être de qualité de vie et de santé au travail, nous en sommes les premiers responsables.

Nous sommes responsables de notre santé et de notre bien-être. Malheureusement on ne nous apprend pas à aller travailler, à gérer le monde de l’entreprise.

Et ce qui peut nous blesser dans la vie personnelle est aussi délétère dans la vie professionnelle. C’est ainsi que la recherche de reconnaissance est notre pire ennemie.

Dans les approches orientales on nous enjoint à faire taire notre ego. Et c’est sans doute le plus difficile. Il est l’objet de nos souffrances.

Notre mental, pour diverses raisons, plus ou moins obscures, est à la recherche l’adoubement, de félicitations, de caresses dans le dos. Mais nous devons absolument nous défaire de cette entrave.

Cette soif de reconnaissance est plus ou moins profonde, plus ou moins marquée selon les personnes, il nous incombe d’en comprendre les mécanismes et qu’elle ne devienne plus notre moteur car elle nous aliène. D’abord parce que elle ne sera jamais à la hauteur de nos attentes, de nos espoirs. Pire elle ne viendra pas, pire encore, elle pourrait devenir un levier de manipulation.

Nous adultes nous devons comprendre d’où vient ce besoin et s’en défaire, peut-être en se faisant aider et nous parents, accompagnants, ils nous incombe d’éduquer les enfants afin qu’ils ne soient pas dans cette dynamique. Comment ? En les encourageant de toutes nos forces dans leur parcours, bien sûr, mais surtout en leur apprenant qu’ils doivent faire les choses pour eux, pour leur satisfaction, leur plaisir, mais en tout cas pas dans l’attente de contenter leurs parents, de les rendre fiers d’eux.

Nous les aimons et sommes fiers d’eux de toute façon.

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