Le bien-être au travail est aujourd’hui et doit-être un élément clef de la politique RH et un enjeu majeur pour l’entreprise. En termes de coût, de performances et de compétitivité.
En effet, selon une étude sectorielle de 2017 du cabinet Mozart Consulting (qui a mis au point l’IBET l’Indice de Bien-être au Travail) pour Apicil, le coût global du mal être au travail pour le secteur privé représente 12 600 euros par français et par an. 10 100 euros seraient directement rattachés au désengagement du salarié.
Le bien-être au travail incite le salarié à s’engager. Et l’engagement du salarié est un gain de productivité.
Indices, baromètres, études, tous montrent que les salariés s’épuisent (Syndrôme de l’épuisement professionnel ou burn out). En cause, de nombreux facteurs et entre autres : les conditions de travail, le manque de reconnaissance, une crise des valeurs, la perte de sens, l’isolement, … Et pourtant ce malaise reste tabou dans les entreprises. Sur 28 millions d’actifs en France, 3 millions seraient concernés … Selon l’OMS la France est au 3ème rang des pays qui recensent le plus grand nombre de dépressions liées au travail.
Il semblerait pourtant que 5% de changement dans l’organisation d’une entreprise pourrait réduire de 50% le niveau de stress des salariés. Et pourtant peu de dispositifs sont mis en place en entreprise pour combattre le stress. 71% des entreprises se disent préoccupées par l’augmentation du stress, mais seulement 32% des D.R.H. ont, pour l’instant, mis en place un dispositif.
Sources : Les Echos.fr 06.2017, L’Humanité 07.2017, Club prévention Harmonie Mutuelle 09.2017, Challenges 10.2017, Etude PL Conseil 11.2017 …